Il est courant de dire que la mode passe puis revient sur un cycle assez irrégulier. Une mode qui persiste depuis toujours : le monogramme ancêtre du logo moderne que nous connaissons aujourd’hui.
Un logo pour Coco Chanel
Celui de la Maison Chanel est reconnaissable entre tous : les deux C entrecroisés sont officiellement les initiales de la fondatrice, Coco Chanel (de naissance Gabrielle Chasnel).
Simples, dépouillés, identifiables dans le monde entier, il semblerait toutefois que ces initiales étaient déjà utilisés dans le passé.
Le monogramme de Catherine de Médicis


Catherine de Médicis, une Reine connue, populaire, dont les légendes d’empoisonneuse on traversé les siècles.
Si il y a beaucoup d’infondés sur certaines légendes, cette mère remarquable et cette politicienne d’origine italienne hors pair avait déjà un sens inné de la mode.
Elle lance la mode du talon, qu’elle emporte dans ses valises à sa venue en France par exemple. Gracile, mince, un point commun avec Coco Chanel, mais pas le seul.
Medici – Chanel : un lien éternel
Caterina Maria Romula di Lorenzo de’ Medici, épouse d’Henri II (dont la célèbre maîtresse ne fut pas des moindres : Diane de Poitiers -ndlr) signe toutes ses correspondances par deux C entrecroisés.
Ces mêmes C que l’on retrouve dans les palais d’Henri II, de Catherine, mais aussi certains couvents ou des lieux datés d’époques.
Comme par exemple, un orphelinat fréquenté, en particulier par une jeune fille, Gabrielle, qui foulait les marches chaque jour d’une abbaye et qui garda en mémoire ce monogramme royal avant d’en faire quelques décennies plus tard, le code luxueux que nous connaissons.
Si la légende Chanel veut que la jeune Coco ait vu ces monogrammes sur les vitraux de l’abbaye cistercienne d’Aubazine en Corrèze, il n’en reste pas moins que le lien unissant une des plus grandes Reines de France et l’une de ses plus grandes modeuses est un curieux hasard.
Enfin, ces deux femmes à fort caractère sont décédées en janvier, (5 pour Catherine et 10 pour Coco). Un autre hasard?
Une belle histoire de C!